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Dossier spécial

Aménagement à faible impact climatique

L’aménagement à faible empreinte climatique, c’est la clé à la portée des municipalités pour atteindre le fameux objectif de réduire les émissions de GES en transport.
Ce dossier spécial explicite les liens entre les choix d’aménagement et les émissions. Il présente aussi comment utiliser la croissance, tant résidentielle qu’économique, comme un levier pour réduire les émissions de GES par personne en transport.

Aménagement à faible impact climatique

L’aménagement à faible empreinte climatique, c’est la clé à la portée des municipalités pour atteindre le fameux objectif de réduire les émissions de GES en transport.
Ce dossier spécial explicite les liens entre les choix d’aménagement et les émissions. Il présente aussi comment utiliser la croissance, tant résidentielle qu’économique, comme un levier pour réduire les émissions de GES par personne en transport.

Réduire les distances à parcourir, une action climatique efficace

Près de la moitié des émissions de gaz à effet de serre (GES) du Québec émanent de nos déplacements. Au-delà des choix personnels, la dépendance aux déplacements motorisés relève de choix d’aménagement du territoire et d’urbanisme. Le choix du mode de déplacement et la distance à parcourir, les deux facteurs principaux des émissions de GES, dépendent avant tout de la localisation des habitations, des emplois, des commerces et des services du quotidien, des infrastructures disponibles et de la convivialité des milieux de vie. Pour réduire les émissions de GES, il est donc essentiel de commencer par aménager nos villes de manière à réduire les distances à parcourir, en s’affranchissant de l’étalement urbain et en les structurant autour de centralités fortes.


Des ressources incontournables

Quels effets les choix d’aménagement ont-ils sur les émissions de GES ?

Tous les milieux n’offrent pas la même mobilité, en matière de distances à parcourir, de parts modales et d’émissions de gaz à effet de serre. Statistiquement, les personnes qui habitent ou fréquentent les milieux les mieux desservis par les emplois, les services et les infrastructures de mobilité durable ont les plus faibles émissions de GES en transport, tandis que celles qui habitent ou fréquentent les milieux les plus périphériques, à faible densité, aménagés en faveur de l’automobile ont les plus grandes émissions. 

L’étalement résidentiel et l’éparpillement des activités ont donc des conséquences majeures sur les déplacements et leurs émissions. Ces dernières sont encore aggravées par la séparation des usages et par l’augmentation de la capacité routière. En plus de fortement contribuer aux émissions de GES du transport, ces choix d’aménagement entraînent la destruction de milieux naturels et agricoles, nuisent à la convivialité des milieux de vie, et plombent les finances publiques et des ménages.

À l’inverse, la consolidation urbaine et l’augmentation du niveau de service des modes collectifs et partagés réduisent les émissions de GES en transport. 

Pour approfondir la question:

Actions structurantes pour réduire les émissions de GES par l’aménagement

Faute de pouvoir réorganiser la ville d’un coup de baguette magique, la municipalité peut mettre à profit la croissance résidentielle et économique pour consolider les milieux qui offrent la plus petite empreinte à leurs habitants et visiteurs et éviter de condamner les nouveaux ménages, emplois et services aux longues distances et à la dépendance à l’automobile. Elle offre ainsi un cadre favorable à la proximité et à la mobilité à faible empreinte. 

Même si on peut croire que ces milieux de vie déjà urbanisés sont à pleine capacité, les études foncières révèlent systématiquement un grand potentiel de consolidation et un grand nombre de terrains sous-utilisés. L’ajout d’habitations et d’activités sur ces terrains contribue, selon le cas, à offrir davantage de ménages la proximité aux services, à renforcer une centralité et à rentabiliser ses commerces, à favoriser la mobilité durable ou encore à rendre plus convivial le milieu de vie. 

Pour approfondir la question:

Pour aller plus loin