Vivre en Ville, Équiterre et le Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement du Québec (RNCREQ) accueillent favorablement le projet de REM, à plusieurs conditions : une meilleure connexion du REM au réseau du métro, la mitigation de l’étalement urbain qu’il pourrait induire, l’adoption d’une nouvelle Politique de mobilité durable au profit des Québécois de toutes les régions, ainsi que la relance des projets structurants de transport collectif paralysés depuis longtemps dans la région de Montréal. Pour les trois organisations, la fréquence des passages, l’amplitude de service et la longueur du REM ont en effet le potentiel d’en faire un réseau de transport collectif structurant.
« Le REM peut et doit donner le ton pour le développement des transports collectifs au Québec », ont indiqué Christian Savard, directeur général de Vivre en Ville, Steven Guilbeault, co-fondateur et directeur principal d’Équiterre et Philippe Bourke, directeur général du RNCREQ. Dans un mémoire conjoint déposé aujourd’hui, les organisations détaillent les conditions qui permettront de faire du REM une locomotive pour le transport collectif, et lui éviteront de devenir l’arbre qui fait oublier la forêt du manque d’investissement et de leadership dans ce domaine.