Financement des transports collectifs et protection du territoire agricole, les prochains chantiers
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Montréal, le 23 janvier 2013 – Vivre en Ville se réjouit de voir la CMM et le gouvernement du Québec mettre en branle des aspects du Plan métropolitain d’aménagement et de développement. L’annonce faite aujourd’hui par le président de la CMM, M. Michael Applebaum, et par les ministres de la Métropole et des Affaires municipales, MM. Jean-François Lisée et Sylvain Gaudreault, est une bonne nouvelle pour le PMAD et démontre la reconnaissance par les gouvernements en place de la priorité de l’enjeu d’aménagement du territoire.
« Nous nous réjouissons de l’accent mis sur la croissance dans les aires TOD et des sommes affectées à la trame verte, qui nous rapproche de la ceinture verte dont il faut doter la région; ce sont deux éléments importants de la stratégie pour réduire l’étalement urbain. De plus, la participation de la société civile à travers l’Agora métropolitaine est inestimable, d’autant plus que les attentes sont élevées pour le développement de collectivités à échelle humaine, tel que nous l’ont démontré les consultations de la CMM dans les dernières années » croit Christian Savard, le directeur général de Vivre en Ville. L’organisation espère que Québec et la CMM approfondiront la cohérence des actions en aménagement et en transport dans la région métropolitaine et que les municipalités seront ambitieuses dans la réforme des pratiques d’urbanisme.
D’ailleurs, Québec a d’importants chantiers à faire avancer parallèlement à ceux annoncés aujourd’hui. En tête de liste, le transport collectif, qui demeure sous-financé depuis des décennies, et la protection du territoire agricole, dont la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles, qui mérite d’être renforcée. « Il s’agit d’enjeux cruciaux sur lesquels Québec et la CMM doivent faire preuve de détermination, de leadership, et surtout de cohérence avec les objectifs du PMAD », rappelle M. Savard.
En effet, l’outil de premier plan qu’est le PMAD ne pourra pas, à lui seul, enrayer la tendance à l’étalement urbain. « À titre d’exemple, il faudra des investissements importants, au-delà des sommes annoncés, notamment dans un fonds d’infrastructures pour la réalisation des TOD. C’est un changement complet de paradigme qu’il faut effectuer afin de réformer les pratiques en aménagement et urbanisme, actuellement loin d’être durables ». Vivre en Ville estime que les nombreux changements législatifs, règlementaires, budgétaires et politiques devraient s’incarner dans une Politique québécoise de l’aménagement du territoire.