Dans une nouvelle étude, l’INSPQ dévoile que les coûts liés à l’embonpoint et à l’obésité s’élèvent à 1,5 milliard de dollars.
Cette révélation alarmante survient au moment où les Directions de santé publique dans plusieurs régions sont touchées par des compressions budgétaires.
Vivre en Ville s'inquiète de la situation. Lisez le communiqué.
Le problème vient notamment du fait qu’une trop grande proportion des environnements dans lesquels nous vivons ne sont pas propices à stimuler des choix sains :
« La sédentarisation du travail, la réduction de l’activité physique en raison de l’utilisation de l’automobile et de l’étalement urbain, de même que les loisirs plus sédentaires ont contribué à la diminution constante du niveau d’activité physique. » (INSPQ, 2015)
Pour améliorer ces conditions, l’optique des collectivités viables est à considérer. Celles-ci préconisent un environnement favorisant un mode de vie physiquement actif, essentiel pour lutter contre les maladies chroniques et fournir à la population un cadre de vie où l’activité physique est ancrée dans la routine. En complément, l’accès physique, géographique et financier à une saine alimentation est primordial pour changer les habitudes et guider vers des choix plus sains.
Les aménagements favorables au transport actif et aux saines habitudes de vie contribuent grandement à réduire les coûts de santé. Durablement, c’est la qualité de vie de la population qui va croitre.