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Québec, le 4 avril 2022 – Vivre en Ville prend acte du nouveau rapport Changement climatique 2022: atténuation des changements climatiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), un véritable cri du cœur qui appelle à des actions immédiates. Dans son communiqué, le GIEC indique que les solutions passent par des changements à nos modes de vie et que la transformation des villes est fondamentale pour faire face à la crise climatique.
Des villes « compactes » pour réduire notre empreinte
Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) évoque une transformation « inéluctable » de la vie sur Terre et prône l'adoption de politiques transversales, qui touchent à tous les ministères et à toutes les structures de décision.
Les auteurs du Groupe de travail III du GIEC rappellent l’importance cruciale qu'ont les villes dans la lutte contre les changements climatiques. La croissance urbaine s’accompagne d’opportunités uniques pour accélérer la décarbonisation et améliorer l’efficacité énergétique. Les actions en aménagement du territoire, transports et alimentation pourraient permettre la réduction de 40 à 70% des émissions d’ici 2050 selon le plus récent rapport du GIEC. Par diverses mesures encourageant la densification, les gouvernements ont le pouvoir de transformer et de créer des « villes compactes et propices à la marche » et à l'utilisation des transports collectifs.
La future Politique nationale d’architecture et d’aménagement du territoire annoncée dans le cadre du Plan pour une économie verte (PEV), s’avère une opportunité inestimable de réformer le cadre d’aménagement afin qu’il devienne un pilier de la lutte et de l’adaptation aux changements climatiques au Québec.
« Notre modèle de développement urbain constitue une réelle menace pour les écosystèmes. Il faut transformer nos collectivités afin d’encourager une plus grande sobriété énergétique, notamment en transport. La future politique nationale d'aménagement devra propulser la consolidation de quartiers complets favorables à un mode de vie qui réduira notre empreinte environnementale », affirme Christian Savard, directeur général de Vivre en Ville.
Des standards pour la construction des bâtiments
Parallèlement, au Québec, l’adaptation et l’atténuation des changements climatiques par les bâtiments restent peu explorées. Le rapport du Groupe de travail III du GIEC indique d’ailleurs que la demande mondiale d'énergie pour la climatisation dans le secteur résidentiel a augmenté de 40 % entre 2010 et 2018. Il est urgent que le gouvernement du Québec instaure des standards de durabilité dans la construction des bâtiments afin de réduire notre empreinte énergétique.
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À propos de Vivre en Ville
Organisation d’intérêt public, Vivre en Ville contribue, partout au Québec, au développement de collectivités viables, œuvrant tant à l’échelle du bâtiment qu’à celles de la rue, du quartier et de l’agglomération. Par ses actions, Vivre en Ville stimule l’innovation et accompagne les décideurs, les professionnels et les citoyens dans le développement de milieux de vie de qualité, prospères et favorables au bien-être de chacun, dans la recherche de l’intérêt collectif et le respect de la capacité des écosystèmes. www.vivreenville.org
Source:
Samuel Pagé-Plouffe, Directeur – Affaires publiques et gouvernementales
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