Montréal, 13 décembre 2023 – Alors que le conférence des parties sur le climat (COP28) tire à sa fin, des municipalités québécoises sont en action comme jamais auparavant pour accélérer la transition énergétique des bâtiments. Hier, un événement organisé par Vivre en Ville sur les défis de cette transition donnait la parole à des acteurs municipaux qui ont assumé un leadership majeur sur la question en 2023. Le gouvernement du Québec, qui a récemment déposé son projet de loi sur la performance environnementale des bâtiments (PL41), est appelé à soutenir les municipalités les plus proactives pour assurer le respect des engagements de réduction de GES et de carboneutralité d’ici 2030 et 2050.
Cela fait maintenant exactement un an que les premières municipalités au Québec ont appelé à sortir le gaz naturel des bâtiments. Dans le domaine du bâtiment, nous n’avons qu’à penser aux quatre premières municipalités - Prévost, Montréal, Candiac et Mont-Saint-Hilaire - qui ont réglementé en faveur d’une décarbonation de leur parc immobilier en l’espace de moins d’un an. Au Québec, mais également au-delà des frontières, tel qu’en témoigne à l’événement la présentation de Cyndy Comerford, Climate Program Manager au Département de l’environnement de San Francisco.
Ici, comme à l’international, le momentum est inédit. Alors que le rôle des villes dans la lutte aux changements climatiques était discuté le 6 décembre à la COP28, l’ONU a appelé à une percée (The Building Breakthrough) en vue d’un cadre bâti décarboné et résilient. Une approche coordonnée et ambitieuse en décarbonation demeure un élément indispensable à la mise en œuvre de mesures efficaces en sobriété énergétique dans le bâtiment, et ce notamment pour répondre aux défis actuels en termes d’approvisionnement en énergie propre.
Vivre en Ville réitère qu’il est plus que jamais nécessaire d’afficher un soutien ferme à l’égard des municipalités utilisant leur compétence en matière de protection de l’environnement afin de décarboner le cadre bâti de leur territoire. Il s’agira d’un véritable test pour le gouvernement, en particulier dans le projet de loi 41.
« Avec tout ce qui se passe au niveau municipal, il est difficile de croire que cela fait moins d’un an que les premières municipalités ont affirmé leur appui à une sortie du gaz naturel dans le bâtiment. Les municipalités doivent plus que jamais être soutenues en tant qu’acteurs majeurs de la transition énergétique. Cette transition exigera une plus grande sobriété, et à cet égard, tout est à faire! », affirme Christian Savard, directeur général de Vivre en Ville.
Vivre en Ville salue d’ailleurs le récente prise de position de l’Union des municipalités du Québec qui a entériné l’octroi d’une aide financière en vertu du Fonds municipal d’action juridique à la ville de Prévost concernant la poursuite d'Énergir vendredi dernier. Au côté de plusieurs partenaires, Vivre en Ville avait lancé un mouvement d’appui au sein du milieu municipal à Prévost le 23 novembre dernier.
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À propos de Vivre en Ville
Organisation d’intérêt public, Vivre en Ville contribue, partout au Québec, au développement de collectivités viables, œuvrant tant à l’échelle du bâtiment qu’à celles de la rue, du quartier et de l’agglomération. Par ses actions, Vivre en Ville stimule l’innovation et accompagne les décideurs, les professionnels et les citoyens dans le développement de milieux de vie de qualité, prospères et favorables au bien-être de chacun, dans la recherche de l’intérêt collectif et le respect de la capacité des écosystèmes.
Renseignements
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