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Dans le cadre de l’audience de la Commission de l'économie et du travail de l'Assemblée nationale, nous déposons, avec Bâtiment durable Québec et le soutien de six autres organisations, le présent avis sur le projet de loi n°51, Loi modernisant l’industrie de la construction.
Nous accueillons favorablement le projet de loi 51 sur la modernisation de l'industrie de la construction, car il démontre que le gouvernement est proactif et qu’il a l’intention de changer les façons de faire d’un secteur névralgique, surtout dans un contexte de multiples crises (logement, climat, pénurie de main-d’œuvre, coût des matériaux, etc.). Toutefois, nous avons souhaité nous réunir afin de porter d’une même voix nos préoccupations quant à l’absence de considérations environnementales du texte.
Nos organisations sont d’avis qu’il est crucial que les enjeux de sobriété en ressources, d’économie circulaire et de résilience aux changements climatiques soient intégrés au projet de loi. Nos recommandations s’articulent autour de deux thématiques: la gouvernance et la formation de la main- d'œuvre. Afin de rénover et construire plus efficacement et durablement, il est nécessaire d’adopter des mécanismes de gouvernance novateurs et de former adéquatement la main-d’œuvre qualifiée aux enjeux environnementaux et climatiques actuels et à venir.
Cosignataires
Julie-Anne Chayer, Présidente de Bâtiment durable Québec
Jeanne Robin, Directrice principale de Vivre en Ville
Avec le soutien de
Annie Levasseur, Directrice scientifique du Centre d’études et de recherches intersectorielles en économie circulaire (CERIEC) et de l’Institut AdapT
Léa Méthé, Directrice Générale d’Écobâtiment
Emmanuel Cosgrove, Directeur d’Écohabitation
Allison Reynaud, Co-directrice, partenariats et développement du Partenariat Climat Montréal
Daniel Normandin, directeur exécutif du Réseau de recherche en économie circulaire du Québec (RRECQ) et directeur du CERIEC
