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Grands projets de transport en commun et Agence des transports : Il faut sortir du statu quo

29 février 2024

Montréal, le 29 février 2024 - Alors que le projet de loi visant à créer l’Agence des transports en est à ses derniers arbitrages, Vivre en Ville et Trajectoire Québec soulignent que le cadre actuel est dysfonctionnel et obsolète, et qu’il doit donc être réformé pour l’ensemble des projets de transport collectif. L’expérience des dernières années a démontré que la Directive sur la gestion des projets majeurs d’infrastructures publiques ralentit les processus de réalisation et gonfle exagérément les prix. Il est absolument nécessaire de sortir du statu quo. 

Rappelons que CDPQ Infra a été exemptée de cette procédure, ce qui a permis la réalisation plus efficace du Réseau express métropolitain (REM). Il apparaît souhaitable de faire bénéficier tous les projets de transports collectifs de cet avantage. 

 

Sortir du statu quo

Le statu quo ne peut plus être toléré, l’hésitation doit cesser et le gouvernement doit faire preuve d’une volonté réelle de réaliser des projets. Il demeure néanmoins vrai que le cadre actuel de gestion des projets mène à des coûts trop élevés et à des délais disproportionnés. 

« Bien que la création d’une telle Agence ne constitue pas une panacée et qu’elle ne doit surtout pas ralentir la réalisation de certains projets déjà avancés, comme le tramway de Québec et le prolongement de la ligne bleue, nous croyons que la ministre Guilbault pose le bon diagnostic. Le cadre de gestion des projets actuel coûte trop cher aux Québécois, en plus de ralentir le déploiement d’infrastructures absolument nécessaires », affirme Christian Savard, directeur général de Vivre en Ville.

Les deux organisations saluent donc la volonté de la ministre Guilbault de s’attaquer en profondeur à cette situation et incitent le gouvernement du Québec à s’inspirer des meilleures pratiques de gouvernance et de réalisation des grands projets, notamment en Ontario et en Colombie-Britannique. Le Conseil du trésor doit mettre la main à la pâte pour sortir du statu quo.

 

Une Agence pour rétablir la rigueur

Par ailleurs, s’il semble nécessaire de permettre une plus grande flexibilité en matière d’approvisionnement et de gouvernance des projets, les organisations réclament une Agence rigoureuse qui soit au service de l’ensemble des projets de transports collectifs.

« L’agence doit être l’occasion de revoir le mode d’approvisionnement et de réalisation des infrastructures de transport collectif. Toutefois, tous les projets souffrent du cadre de gestion actuel, il faut donc éviter de créer une nouvelle institution qui servirait uniquement quelques projets triés sur le volet », déclare Sarah V. Doyon, directrice générale de Trajectoire Québec

 

La priorité : faire plus et faire mieux

Jusqu’à présent, le bilan du gouvernement n’est pas à la hauteur, et si l’Agence des transports peut constituer une solution, il faut réaliser les projets actuels sans attendre. L’arrivée de nouvelles instances devrait permettre de multiplier le nombre de projets en réalisation, sans ralentir ceux qui sont déjà en cours. Vivre en Ville et Trajectoire Québec réitèrent que la priorité doit être de faire plus et de faire mieux en transport collectif.

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Renseignements:

 

Thalie Labonté

Coordonnatrice - Relations stratégiques et communication

514-893-7998 | thalie.labonte@vivreenville.org

 

Nicolas Nadeau-Fredette

Responsable - communications et affaires publiques

514-932-8008  | nicolas@trajecoire.quebec

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