Québec, le 2 juillet 2025 – Alors que des milliers de ménages québécois cherchent un logement et que la crise fait de plus en plus de victimes, Vivre en Ville propose une série de mesures qui peuvent être rapidement mises en place par le gouvernement du Québec, et ce, à coût nul, pour lutter contre l'inflation en habitation. Répondre à la crise de l’habitation exige un réel leadership gouvernemental, qui peut certainement s’exercer malgré le contexte budgétaire actuellement difficile au Québec.
Vivre en Ville met aujourd’hui au jeu 5 mesures:
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Faire baisser les coûts de construction en modifiant le code du bâtiment afin que les produits jugés conformes aux standards ISO soient acceptés dans les projets québécois, comme ils le sont dans la majorité des pays d’Europe;
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Réduire les dépenses collectives en électricité, notamment en misant sur la stratégie de remboursement liées à la propriété via les taxes foncières (PACE) et en améliorant directement le parc résidentiel. En effet, des rénovations écoénergétiques gratuites augmenteraient la résilience du stock immobilier québécois tout en libérant des mégawatts rentables pour les marchés énergétiques;
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Stabiliser les prix et lutter contre l’inflation résidentielle, en inscrivant l’ensemble des unités locatives sur le Registre des loyers, une infrastructure numérique déjà construite - sans les surcoûts associés au projets numériques publics! - et conforme aux standards gouvernementaux, afin de permettre l’application du cadre légal déjà existant;
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Exempter d’impôts sur le gain en capital les particuliers et les compagnies qui vendent des immeubles ou des terrains à une municipalité (ou à un OBNL). Cela permet à la fois d’augmenter les revenus nets de vente tout en réduisant le prix d'acquisition pour des actrices et des acteurs qui souhaitent concrétiser des projets de logements sociaux et communautaires;
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Faire exploser le développement et la capacité résidentiels avec un rehaussement des seuils de densité par l’État, comme cela s’observe notamment en Colombie-Britannique, en Nouvelle-Zélande et dans de nombreuses autres juridictions.
« Les mesures à coût nul que nous proposons aujourd’hui auront à la fois un effet structurant en faisant croître l’offre à moyen terme, en plus de protéger dès maintenant la population de l’inflation qui fait des ravages auprès des ménages québécois. Il s’agit toutefois d’un changement de culture, qui passe par une prise de leadership gouvernementale face à la crise de l’habitation. Nous tendons la main à tous les élue et élus à l’Assemblée nationale du Québec pour y parvenir », déclare Adam Mongrain, directeur - habitation chez Vivre en Ville.
Consultez la deuxième édition de la publication « Porte ouvertes » pour en savoir davantage sur les mesures présentées et sur la crise de l’habitation.
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