Communiqué de presse
Pour diffusion immédiate
Un nouveau Conseil des ministres prometteur pour l’avenir des collectivités québécoises
Québec, le 20 septembre 2012 – Vivre en Ville salue la nomination du nouveau Conseil des ministres et estime que celui-ci s’avère prometteur pour l’avenir des collectivités québécoises.
Vivre en Ville se réjouit particulièrement de la réunion sous la responsabilité d’un seul et même ministre des dossiers transports et affaires municipales. Cette innovation ouvre des perspectives inédites dans l’amélioration de la nécessaire cohérence entre aménagement du territoire et transports. “Nous félicitons M. Sylvain Gaudreault pour sa nomination et sommes déjà impatients de collaborer avec lui pour continuer à améliorer les politiques en matière d’urbanisme et de mobilité, qui sont, comme nous le répétons depuis notre fondation, indissociables”, souligne avec enthousiasme Alexandre Turgeon, président exécutif et fondateur de Vivre en Ville.
“L’approche préconisée par le nouveau gouvernement est selon nous l’occasion idéale de mettre en place, à travers une loi-cadre, une véritable Politique nationale de l’aménagement du territoire, poursuit Christian Savard, directeur général de l’organisme. À très court terme, il est également urgent de doter le Québec d’un nouveau cadre financier pour le transport collectif. “
L’organisation salue la nomination de Daniel Breton au ministère du Développement durable, de l’Environnement. M. Breton, qui a une très bonne connaissance du dossier des changements climatiques, aura l’occasion de bonifier le Plan d’action sur les changements climatiques, en continuant de soutenir des actions en urbanisme et en développement des transports collectifs afin de réduire l’immense part des transports dans le bilan carbonique du Québec.
Vivre en Ville félicite également la nouvelle ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet, et s’attend à ce qu’elle mettre en oeuvre les engagements de son parti de réduire la dépendance du Québec au pétrole. En 2011, dans la publication Changer de direction, Vivre en Ville et Équiterre ont souligné que le seul secteur des transports nécessite une réduction de 60% de sa consommation de pétrole d’ici 2030.
La décision de déléguer une ministre à la Santé publique, Véronique Hivon, constitue incontestablement une innovation. Pour favoriser le développement d’environnements favorables aux saines habitudes de vie, une politique de prévention devra notamment considérer le mode de développement urbain et l’organisation des transports, facteurs déterminants de santé publique. Vivre en Ville souhaite la meilleure des chances et offre toute sa collaboration à madame Hivon dans cette entreprise.
Vivre en Ville félicite François Gendron. En tant que ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, celui-ci devra renforcer la protection et l’utilisation du territoire agricole, alors que des changements législatifs sont rendus nécessaires. En effet, la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles ne suffit plus à endiguer le dézonage agricole et l’utilisation irrationnelle de l’espace pour l’urbanisation.
Finalement, l’organisation se réjouit de voir Jean-François Lisée et Agnès Maltais attitrés aux postes de ministres responsables de la région de Montréal et de la Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches. Ils auront beaucoup à faire avec les différents intervenants régionaux et devront notamment veiller à la coordination des dossiers métropolitains, comme les Plans métropolitains d’aménagement et de développement, récemment adoptés avec enthousiasme dans les deux régions.
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À propos de Vivre en Ville
Organisation d'intérêt public, Vivre en Ville est une référence en matière de développement de collectivités viables, à l’échelle du bâtiment, de la rue, du quartier et de l’agglomération. Partout au Québec, Vivre en Ville stimule l’innovation et accompagne les décideurs, les professionnels et les citoyens dans le développement de milieux de vie de qualité, prospères et favorables au bien-être de chacun, dans la recherche de l’intérêt collectif et le respect de la capacité des écosystèmes.
Source :
Philippe Cousineau Morin
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