Alors que Québec évoile la nouvelle Politique énergétique 2030, Vivre en Ville salue l’ambition dont fait preuve le gouvernement en annonçant son intention de décarboniser, à moyen terme, le Québec. Ce projet de société est bien, comme le souhaite le gouvernement, de nature à mobiliser l’énergie de chacun.
L’aménagement du territoire, de par son effet structurant sur les besoins d’énergie dans les secteurs du transport et du bâtiment, est une mesure primordiale de la transition énergétique attendue. Dans ce domaine, Vivre en Ville se félicite que la politique énergétique reconnaisse le problème, mais regrette qu’elle effleure les solutions.
La Politique évoque à juste titre la responsabilité de l’«aménagement urbain de faible densité» dans la consommation d’énergie au Québec, et reconnaît que «l’étalement urbain, [qui] progresse à un rythme accéléré au Québec, […] augmente nos besoins en transport, besoins qui sont comblés à 99 % par les produits pétroliers». La place donnée à l’aménagement du territoire n’est toutefois pas encore à la mesure de cet «éléphant qu’on prétend ne pas voir dans le salon de l’énergie» évoqué dans le rapport de la Commission sur les enjeux énergétiques du Québec.
Pour changer la donne, comme le souhaite la Politique, il faudra plus qu’une intention. Il est urgent de formuler un programme précis et des mesures concrètes.
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